Depuis quelques mois, un nouveau hashtag affole les réseaux sociaux : #quietquitting.
En français, on parle de démission silencieuse un phénomène qui concernerait plus d’un tiers des salariés français. Tendance de fond ou simple effet de mode ? Décryptage.
Qu’est-ce que la démission silencieuse ?
Définition
Le principe est simple : faire exactement ce qui est prévu dans sa fiche de poste… et rien de plus.
Pas d’heures supplémentaires, pas de mails répondus en dehors du temps de travail, aucune tâche dépassant le strict nécessaire.
Contrairement à ce que le terme laisse penser, il ne s’agit pas d’une vraie démission, mais plutôt d’un désengagement volontaire.
La situation en France
La démission silencieuse n’est pas nouvelle, mais elle s’est renforcée depuis la crise sanitaire.
Une étude IFOP pour Les Makers révèle que :
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37 % des actifs pratiqueraient le quiet quitting
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45 % affirment « faire juste ce qu’il faut »
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74 % estiment que les jeunes générations travaillent moins qu’avant perception partagée par les jeunes eux-mêmes
Une tendance mondiale
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États-Unis : le quiet quitting est apparu dans le sillage du big quit, cette vague massive de démissions (47 millions en 2021) qui a bouleversé le marché du travail.
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Chine : le hashtag #tangping (« rester allongé ») exprime le refus de la course au productivisme. Bien qu’il ait été rapidement censuré, il a trouvé un large écho auprès de la jeunesse.
Pourquoi maintenant ?
La pandémie de Covid-19 a été un déclencheur.
Elle a remis en question la place du travail dans nos vies, révélant un mal-être latent :
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Manque de reconnaissance
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Surcharge de travail
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Perte de sens
Ces frustrations, combinées à d’autres crises (inflation, tensions géopolitiques, enjeux climatiques), ont amené une partie des salariés à revoir leurs priorités.
Paradoxalement, le contexte actuel reste favorable aux actifs :
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Le taux d’emploi est revenu à son niveau pré-Covid et progresse
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Les difficultés de recrutement offrent de nouvelles marges de négociation aux salariés
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Les opportunités professionnelles sont nombreuses
Les nouveaux besoins des salariés
La démission silencieuse illustre une aspiration plus large :
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Conditions de travail décentes
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Reconnaissance et confiance
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Plus de flexibilité et d’autonomie
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Équilibre vie pro / vie perso
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Sens et utilité dans son métier
Face à ces attentes, le freelancing séduit de plus en plus : en 2021, les créations de micro-entreprises ont bondi de +17 %.
Le portage salarial : une alternative sécurisante
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