Portage salarial : 7 idées reçues à déconstruire

Août 4, 2025 | Actualités, freelancing

Statut jugé trop coûteux, perte d’indépendance, précarité persistante… Le portage salarial souffre encore de nombreux clichés. Pourtant, cette forme hybride entre salariat et entrepreneuriat séduit de plus en plus de freelances à la recherche d’un cadre sécurisant sans renoncer à leur liberté.

Pour y voir plus clair, passons en revue 7 idées reçues tenaces et remettons les pendules à l’heure.

1. Freelance = précarité ?
Faux.
Le portage salarial agit comme un véritable filet de sécurité pour les indépendants. Il permet de bénéficier d’un salaire mensuel prévisible, de bulletins de paie, d’une protection sociale complète, tout en conservant son autonomie dans la gestion de ses missions. Une solution rassurante pour exercer sans la peur du vide.

2. Les sociétés de portage prélèvent trop de frais ?
Faux.
Les frais de gestion peuvent sembler élevés au premier abord, mais ils couvrent de nombreux services : gestion administrative, assurance RC pro, déclarations fiscales, etc. En contrepartie, le freelance bénéficie aussi des droits au chômage, de congés payés et d’une mutuelle. Un investissement qui garantit une couverture sociale élargie et un confort non négligeable.

3. Une couche d’intermédiaire inutile ?
Faux.
Loin de complexifier les relations, la société de portage simplifie la vie du freelance en prenant en charge toute la paperasse : contrats, factures, relances, déclarations… Le consultant peut se concentrer sur son cœur de métier, sans avoir besoin de faire appel à un comptable.

4. Un statut réservé aux cadres expérimentés ?
Faux.
Le portage salarial est accessible à tout professionnel autonome, quel que soit son âge ou son niveau d’expérience. Jeunes diplômés, indépendants en reconversion, seniors en fin de carrière : chacun peut y trouver une solution adaptée, à condition d’avoir une expertise à proposer et la capacité de prospecter.

5. Le freelance perd la main sur sa clientèle ?
Faux.
Le salarié porté reste maître de sa relation client. Il choisit ses missions, fixe ses tarifs et conserve l’intégralité de sa clientèle même s’il met fin à sa collaboration avec la société de portage. Toute clause contraire serait d’ailleurs illégale.

6. Le cumul d’activités est interdit ?
Faux.
Il est tout à fait possible de cumuler le portage salarial avec une autre activité, dans le respect du Code du travail. Il faut simplement veiller à ne pas concurrencer son employeur, respecter une éventuelle clause d’exclusivité et ne pas dépasser les limites légales de temps de travail (48 heures par semaine maximum).

7. Le portage à l’international est impossible ?
Faux.
S’expatrier ou travailler pour des clients à l’étranger tout en restant en portage est tout à fait envisageable. Que ce soit dans le cadre d’un détachement (où les droits français sont maintenus) ou d’une expatriation (avec affiliation à un régime local), le salarié porté est accompagné par sa société de portage à chaque étape.

Conclusion : un statut à redécouvrir
Le portage salarial est loin des stéréotypes qui lui collent à la peau. Flexible, sécurisé et accessible, il représente une voie pertinente pour les freelances souhaitant allier autonomie et stabilité.

Il ne vous reste plus qu’à faire tomber les idées reçues… et à vous lancer.