L’économie française continue de montrer sa résilience. Selon les dernières estimations publiées lundi 11 août par la Banque de France, le produit intérieur brut (PIB) devrait progresser de 0,3 % au troisième trimestre, un rythme identique à celui observé entre avril et juin. Cette tendance conforte la prévision de croissance du gouvernement pour l’ensemble de l’année 2025, fixée à 0,7 % après avoir été révisée à la baisse en avril (contre 0,9 % auparavant).
Au deuxième trimestre, la croissance a été plus soutenue que prévu (+0,3 % contre +0,1 % anticipé). Cette performance a été portée par le dynamisme des services marchands, en particulier l’hébergement-restauration et les services aux entreprises. En revanche, l’activité a ralenti dans l’industrie manufacturière et s’est contractée dans le secteur de l’énergie.
Dans l’industrie et le bâtiment, la production a dépassé les attentes en juillet, notamment grâce à la bonne tenue des matériels de transport et des biens d’équipement.
Une activité encore contrastée selon les secteurs
Pour le mois d’août, les 8 500 entreprises interrogées par la Banque de France anticipent une relative stabilité dans les services marchands, avec toutefois de fortes disparités selon les sous-secteurs. L’institution précise que ces données doivent être interprétées avec prudence en raison des congés estivaux.
L’indicateur mensuel d’incertitude poursuit sa baisse dans l’industrie, le bâtiment et les services. Dans le bâtiment, il atteint même son plus bas niveau depuis la crise sanitaire. En revanche, il demeure élevé dans l’industrie, plus exposée aux fluctuations internationales, notamment aux nouvelles mesures tarifaires américaines.
Enfin, les difficultés d’approvisionnement restent globalement stables : 8 % des entreprises les ont signalées en juillet, un chiffre inchangé par rapport au mois précédent.