L’IA va créer plus d’emplois : voici les métiers recherchés

Depuis le lancement de ChatGPT fin 2022, et alors que le secteur technologique s’engage pleinement dans la course à l’intelligence artificielle générative, les débats autour des impacts de ces innovations sur l’emploi s’intensifient. Le Forum économique mondial (WEF), une organisation regroupant les grandes figures du capitalisme mondial, a livré une analyse marquante sur ce sujet dans une récente étude.

 

Des métiers menacés par l’automatisation

Le WEF s’est intéressé aux transformations du marché du travail face aux avancées technologiques. Selon ses prévisions, l’intelligence artificielle pourrait entraîner la suppression de 92 millions de postes d’ici la fin de la décennie. Toutefois, ces pertes seraient compensées par la création de 170 millions de nouveaux emplois, aboutissant ainsi à un solde net positif de 78 millions de postes.

 

Certaines professions de bureau, notamment les postes de secrétariat, figurent parmi les plus vulnérables à l’automatisation. En revanche, les métiers liés à l’intelligence artificielle, au big data, aux réseaux et à la cybersécurité devraient connaître une croissance rapide, reflétant l’évolution des besoins dans un monde de plus en plus numérique.

 

Des secteurs inégalement exposés

Certaines professions semblent mieux protégées face à l’automatisation. Les agriculteurs, ouvriers, chauffeurs routiers, ainsi que les développeurs de logiciels et d’applications, apparaissent parmi les métiers les moins exposés. Cela s’explique par la spécificité de leurs compétences ou par la difficulté de remplacer certaines tâches par des solutions technologiques.

 

Les compétences humaines en première ligne

Au-delà des changements structurels, l’étude du WEF met en lumière les qualités recherchées par les employeurs dans ce contexte en mutation. Des compétences telles que la pensée analytique, la résilience, la flexibilité, l’agilité et le leadership continuent de jouer un rôle essentiel. Ces aptitudes, profondément humaines, restent indispensables pour s’adapter à un environnement professionnel en constante évolution.