Données des salariés portés : comment les protéger ?

Juil 4, 2025 | Actualités, freelancing

Aujourd’hui, avec l’essor du portage salarial dans les secteurs du conseil, de l’informatique ou encore de la formation, la question de la sécurité des données personnelles devient un enjeu central. Les entreprises de portage gèrent de nombreuses informations sensibles : contrats, relevés d’activité, coordonnées bancaires, données fiscales et sociales. Face aux risques croissants de cyberattaques, quelles sont les bonnes pratiques pour assurer une protection optimale des données des salariés portés ?

  1. Le cadre réglementaire : le RGPD comme référence

Depuis 2018, le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) impose aux entreprises européennes des obligations strictes en matière de traitement et de sécurisation des données personnelles. Les sociétés de portage salarial doivent désigner un DPO (Délégué à la Protection des Données), tenir un registre des traitements et garantir la traçabilité des accès aux données.

  1. Les mesures techniques indispensables

Pour prévenir les fuites ou les vols de données, plusieurs dispositifs techniques sont recommandés :

  • Chiffrement des bases de données et des communications (SSL/TLS)
  • Authentification à deux facteurs (2FA) pour l’accès aux outils internes
  • Sauvegardes régulières et sécurisées
  • Mises à jour fréquentes des logiciels et systèmes

Ces mesures doivent s’accompagner d’audits de sécurité et de tests d’intrusion périodiques.

  1. La sensibilisation des salariés portés

Les salariés portés, souvent nomades et connectés en permanence, doivent être formés aux bons réflexes de cybersécurité : gestion des mots de passe, vigilance face au phishing, utilisation de VPN sur les réseaux publics, etc. Une charte informatique claire et des sessions de formation régulières sont essentielles pour responsabiliser chacun.

  1. Une responsabilité partagée

La protection des données des salariés portés repose sur une collaboration entre l’entreprise de portage, le salarié porté lui-même et les clients finaux. Il est crucial de formaliser les obligations de chacun dans les contrats et de vérifier que tous les acteurs respectent des standards de sécurité équivalents.

Conclusion

Face à la complexité croissante des cybermenaces, les acteurs du portage salarial doivent adopter une approche proactive et intégrée de la cybersécurité. Entre conformité réglementaire, outils technologiques et formation des salariés portés, la sécurisation des données est un levier de confiance et de compétitivité pour le secteur.